(CALLIOPE) IT'S HARD TO SEE THIS STRAIGHT

Citation :: IT'S HARD TO SEE THIS STRAIGHT
- woody & calliope -

Calliope et moi, on peut dire que c'est quelque chose qui roule, ouais. Enfin, ça roule tant qu'elle ne sait pas ce que je fais quand elle est au boulot ou qu'elle reste chez elle avec son frère et sa sœur. Je ne suis pas le petit ami qu'elle pense que je suis, c'est certain. Mais je l'aime et je ne me vois pas mettre un terme à cette relation. C'est contradictoire ? C'est pourtant ce que je pense. J'ai beau la tromper, je n'arrive pas à m'imaginer à nouveau célibataire. Je l’ai dans la peau, voilà tout.
Mais depuis quelques jours maintenant, j’ai appris qu’elle était enceinte, de mon bébé. Et ça ne va pas du tout. Quand elle me l’a appris… J’ai eu du mal à encaisser. J’avais même sous-entendu que je préférais qu’elle avorte. Mais c’est parce que je ne suis pas du tout prêt pour ça. Je ne suis pas prêt du tout à fonder une famille avec elle. Je ne la ferai que souffrir, j’en suis certain. Après son annonce, je suis alors parti. Et depuis ? Je ne fais que réfléchir à la situation. Tellement que je refusais de voir Juno pour nos parties de jambes en l’air habituelles. J’accumulais les messages et les appels manqués sur mon portable. Mais je ne pouvais pas faire autrement. J’allais être papa et je devais réfléchir à mon futur, et surtout, je devais décider si j’allais assumer ce gosse.

Allongé dans mon canapé, je jouais à ma console de jeux vidéo, un jeu de combat. Ça me détendait comme il le fallait. Et des fois, pour une raison que j’ignorais, ça me permettait de trouver des réponses à mes questions. Bien sûr, aujourd’hui ça ne m’aidait pas mais c’était déjà ça. Je prenais juste du bon temps. C’était mon jour de repos alors autant rester à la maison, surtout qu’il ne faisait pas aussi beau que ça dehors. Environ une heure plus tard, j’entendais frapper à la porte, n’attendant pourtant pas de visite. Je mettais pause à ma partie et je me levais pour ouvrir ma porte d’entrée. Je découvrais alors ma petite amie sur le pas de ma porte. « Entre… » J’esquissais un petit sourire et la faisais entrer. Je n’allais tout de même pas la laisser sur le pas de la porte. Une fois qu’elle fut dans mon habitation, je refermais la porte. On ne s’était pas parlé depuis l’annonce du bébé alors je supposais qu’elle venait pour ça. « Tu veux boire quelque chose ou… ? » J’étais mal à l’aise et elle avait bien du le remarquer.

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Deux jours sans nouvelle, deux jours que j'essaie de l'appeler, en vain. Aucune réponse à mes appels, aucune réponse à mes sms. Je ne savais plus quoi penser, j'étais perdu. La seule personne qui pouvait me réconforter c'était bien le père de mon futur enfant, mais suite à sa réaction, j'en avais conclut que cet enfant, il n'en voulait pas .. A vrai dire, je ne voulais pas non plus, il n'était pas prévu, je voulais avoir des enfants, mais pas maintenant, plus tard sans doute. Mais les faits sont là, et c'est bien réel, je suis enceinte.
A vrai dire, je ne comprend pas sa réaction, si il m'aime, pourquoi ne pas se soutenir l'un l'autre dans cette épreuve. J'ai peur qu'il m'abandonne, qu'il me laisse seule avec ce bébé, et je sais que je n'en serais pas capable. Quant à l'avortement, je suis contre, c'est déjà un être humain, je ne tuerai pas mon bébé.
La nuit avait été dur, cette situation me rendait anxieuse et je n'arrivais pas à trouver le sommeil. J'avais besoin de le voir, et surtout j'avais besoin de réponse. J’espérais des réponses positives même si je m'attendais au pire, moi qui avait toujours été optimiste, j'étais au bout du rouleau et je ne pouvais pas resté comme ça. Puisqu'il ne répondait pas à mes appels ni à mes messages, j'avais décidé d'aller le voir, chez lui, en espérant qu'il y soit. Je mis rendit à pied, il ne faisait pas beau, et il commença à pleuvoir. Une fois arrivait sur le seuil de la porte, je pris une grande inspiration puis toqua. La porte s'ouvrit, c'était Woody, il esquissa un sourire et m'invita à entrer. Je passa la porte, et maladroitement, il me proposa à boire, il n'était pas à l'aise, moi non plus d'ailleurs, puis je n'avais pas soif. " non merci " dis je d'une petite voix. En temps normal, je me serais jeté sur lui, et l'aurais embrassé avec amour, comme d'habitude, mais là, c'était différent. J'en avais envie, je l'aimais après tout, mes sentiments était inchangés pour ma part..

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- woody & calliope -

Je ne suis pas parfait, mais j’ai malgré tout réussi à tomber amoureux d’une fille qui m’aime. Je suis amoureux, c’est certain mais j’avais des comportements qui étaient loin de le montrer. Cependant, je ne peux pas m’en empêcher. Aller voir les autres filles célibataires et qui me trouvent attirant, je n’arrivais pas à résister. La tentation était tellement forte alors j’y cédais. Mais ça faisait deux jours qu’il ne s’était rien passé du tout. Rien avec Calliope, rien avec Juno, rien avec personne. Je ne répondais à aucun appel ni message. C’était comme si j’étais mort depuis deux jours. Bien sûr, j’allais au boulot mais c’était différent, tout le monde avait quelque chose à faire à ce moment-là alors j’étais tranquille.
Quand je rentrais chez moi, je ne prévoyais rien. Je restais dans mon canapé ou dans mon lit et je jouais à la console ou je regardais des films. Et pendant ce temps, mon esprit analysait la situation pour le bébé. C’était un dilemme pour moi. J’étais amoureux mais je ne voulais pas de bébé, pas maintenant.

Aujourd’hui, j’ai trouvé Calliope sur le pas de ma porte. Elle avait une triste mine et je savais que j’en étais responsable. Mais elle m’avait avoué quelque chose d’assez difficile à avaler. Et je devais alors faire le point. Je l’avais alors fait entrer dans mon appartement lui proposant à boire. Elle n’en voulait pas et ça ne m’étonnait pas. J’en profitais alors pour éteindre ma télévision et ranger la manette sur la console. Je m’installais alors sur le canapé, l’invitant à s’installer à mes côtés. La situation actuelle dans cette pièce était juste pesante. Elle n’avait pas l’air de vouloir parler et moi non plus. Mais je faisais cet effort, parce que je savais de quoi elle voulait qu’on discute. Ce n’était pas un secret après tout. « Je suis désolé, de ne pas avoir répondu à tes appels et messages. Mais tu sais… » Cette grossesse me mettait mal. Je regardais son ventre, imaginant le petit bout de nous deux dedans avant de secouer ma tête pour me retirer cette image de mon esprit. « C’est juste que… c’est trop tôt. Je ne suis pas prêt. Un bébé c’est… woaw. Tu vois ? » J’étais peut-être pas assez explicite dans mes paroles mais ça reflétait mon état d’esprit du moment : tout était chamboulé et j’avais du mal à mettre de l’ordre dans mes idées.

Woody, c'était pour moi, un amour très fort, j'en était folle amoureuse et je n'avais jamais aimé quelqu'un d'autre que lui comme ça. C'était fou de penser comme ça mais c'était ce que je ressentais, j'y pouvais rien, c'était mon coeur qui parlait.
Heureusement que pendant ces deux jours où j'étais resté sans nouvelle, j'était allé travailler, ça m'avait permis de me changer les idées, bien que cette grossesse monopolisé mes pensées, le fait de travailler avec Marnie me faisait du bien. Jusqu'au moment où je rentrais chez moi, et je me rendait compte de la situation. Je ne l'avais pas encore annonçait ni à mon frère, ni à ma soeur, même si ils n'allaient tarder à s'en apercevoir, vivant sous le même toit, c'est dur de se cacher éternellement.

Je me trouvais donc chez Woody, qui m'avait fait entrer chez lui. Cet endroit dans lequel j'avais passé énormément de temps, voir même plus de temps que chez moi, devenait à cet instant très pesant. Comme si il m'était étranger. J'avais décliné la proposition de Woody, il devait sans douter, il n'insista pas, il me connaissait parfaitement faut dire. Il éteignit la télé puis rangea sa manette, et invita à le rejoindre sur son canapé. Ce canapé où peut-être nous avions confectionnait ce bébé. Je chassa cette idée de ma tête quand il prit la parole pour s'excuser de ne pas avoir répondu à mes appels et messages. Avant que je puisse rétorquer, il ajouta que c'était trop tôt pour lui, qu'il n'était pas prêt. Je le regarda dans les yeux et sans réfléchir, je répondit. « Parce que tu crois peut-être que je suis prête à être mère ? Cet enfant, je n'en veux pas non plus, fin pas maintenant .. mais il est là , c'est un être humain, notre bébé .. » Ces derniers mots eurent un intonation quelque peu bizarre. Notre bébé. C'était fou à dire, fou à penser, fou à assumer. Nous étions jeunes, trop jeunes pour être parents ..

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- woody & calliope -

J’avais beau ressentir des choses pour Callie, être amoureux, je n’arrivais pas à accepter cette grossesse. J’avais l’impression de me sentir pris au piège. Oui, on était ensemble, mais ce n’était pas une raison pour accepter ce bébé. Il est venu de nulle part et… je ne sais pas, je n’encaisse pas le coup. Je ne pensais pas que ça pouvait m’arriver aussi tôt. J’étais du genre à tout le temps faire attention : préservatifs, pilule pour elles (oui, c’est bien au pluriel). J’étais méticuleux côté sexe justement pour ne pas avoir d’enfant ou de maladie sexuellement transmissible. Seulement, bien que Callie était tout aussi attentive que moi, la situation montrait que rien de tout ça n’était infaillible : elle portait mon… bébé. Surtout que j’étais le genre de connard qui allait voir ailleurs pour satisfaire mes envies sexuelles, et donc ce n’est pas ce qu’il nous faut en ce moment, un gosse sur le dos.

Calliope s’était retrouvée sur le pas de ma porte alors que je pensais lui avoir fait comprendre que je voulais rester seul en ce moment. Visiblement, elle était aussi têtue qu’elle l‘avait laissé paraitre depuis le début. Elle s’était pointée pour avoir des explications et je n’étais pas encore prêt à les lui donner. Je rangeais tout autour de moi afin de retarder le plus possible le moment où je me mettrai à parler. Seulement, elle n’avait rien dit non plus de son côté alors j’étais bien obligé de commencer. Je tentais de m’expliquer, sur mon comportement actuel, en vain. Après avoir fini ma réponse, elle enchaîna à son tour. Je la regardais et… je me rendais compte que de mon côté, je n’avais jamais réussi à dire à voix haute qu’elle portait notre bébé. C’était un bébé oui, mais… notre bébé, c’était assez dur à avouer de vive voix. J’en avais parlé avec Henora mais sans jamais avoir mentionné un « mon bébé » ou « notre bébé ». « Il est là par erreur et tu le sais tout aussi bien que moi. Tu vis encore avec ton frère et ta sœur, moi ici. On est loin d’être prêt et si on le garde… il n’aura pas une superbe enfance. Même financièrement c’est dur alors imagine avec un gamin sur le dos ? » Je tentais de la dissuader de le garder, c’est vrai. Mais je l’avais prévenue, je n’étais pas prêt. « Enfin… je t’ai donné mon avis maintenant. Mais ça reste à toi, je crois, de faire ton choix. » Un choix que j’étais obligé d’accepter au final, c’était son corps, et de la moitié de mon ADN. Si elle préfère le garder, je serai obligé d’assumer.

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A vrai dire et après avoir longuement réfléchis, je ne savais où se trouvait la faille pour que ce bébé soit en route. Je n'avais jamais oublié ma pilule, bien que je ne la prenais presque jamais à la même heure, et autant que je me souvienne, Woody n'avait jamais oublié de mettre un préservatif et ce dernier n'avait pas été défaillant. Mais comme on le sait, le risque zéro n'existe pas.. La preuve étant ce bébé. Je me torturais l'esprit depuis deux jours, deux jours sans nouvelles, et ça ne pouvait plus durer. C'est pour ça que j'étais actuellement, assise sur le canapé de Woody, je n'avais pas encore dit un mot. Pas par peur, mais je ne savais pas quoi lui dire, où plutôt pas par où commencer. Il le comprit bien vite et prit la parole, je répondu à ses propos puis il ajouta que ce bébé était la par erreur, que l'on était pas prêt, et que si on le gardait, il n'aurait pas un belle enfance. Je savais pertinemment qu'il resterait sur ces positions. Les quelques personnes à qui j'en avais parlé m'avait conseillé de lui laisser du temps, le temps de réfléchir, et qu'il finirait par assumer et prendre la bonne décision. Mais je connaissais Woody par coeur, aussi têtu que moi, il ne veux pas de cet enfant. Ces paroles me broyaient le coeur. J'avais envie d'éclaté en sanglot, peut-être qu'il aurait pitié de moi si il m'aimait. « Je sais que ça sera dur, je ne me sens pas prête non plus, je doute que je réussisse à être une mère convenable de toute façon » . Il ajouta que c'était à moi de faire mon choix. C'était net, j'avais le vie de notre bébé entre mes mains. Cette pensée me donna des nausées, et malgré qu'il se tenait juste à côté de moi, je le sentait loin, et je me sentais seule. Une larme coula sur ma joue, je garda la tête baissé, ne le regardant pas.

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- woody & calliope -

J’étais du genre à être méticuleux dans tout ce que j’entreprenais. Et apprendre que j’allais être papa, ça chamboulait tout. J’étais bien dans ma petite vie, entre Calliope et Juno, et toutes les autres filles que je draguais sans limite. J’étais bien et ça ne serait plus le cas. Un bébé, ça changeait la donne. Je n’en voulais pas, c’était clair et net. Je l’avais alors avoué en quelque sorte à Callie quand elle me l’a avoué mais aujourd’hui, alors qu’elle est venue me voir, je lui disais explicitement. De but en blanc, elle devait savoir comment je voyais les choses : elle ne devait pas garder ce bébé. Et j’avais toutes les bonnes raisons pour aller dans ce sens là.

J’avais pris parole par moi-même puisqu’elle avait du mal à se lancer. Elle le savait, j’étais du genre très direct dans mes paroles et je n’allais pas prendre des pincettes pour lui dire le fond de ma pensée. « Si tu n’es pas prête, pourquoi le garder alors ? » Oui, j’y allais de but en blanc mais c’était ma personnalité. Pourquoi y aller par quatre chemins après tout ? Je n’étais pas prêt à être papa. C’était une certitude. Et malgré que j’aime Calliope, je n’arrivais pas à me voir père d’un enfant. « A quoi bon tenter alors qu’on sait tous les deux pertinemment qu’on n’y arrivera pas ? » En plus de tout ça, on ne vivait même pas ensemble, on avait tous les deux des revenus loin d’être avec six zéros. Seulement, j’ai vu une larme couler sur sa joue juste avant qu’elle ne baisse sa tête, surement triste de mes paroles. « Callie, pleure pas… » J’avais horreur de la voir triste de cette façon, c’était pour cette raison que je n’avouais rien de mes nombreuses tromperies. « Faut juste voir la vérité en face… On n’y arrivera pas. » J’avais pris sa main dans la mienne, la caressant avec mon pouce. De mon autre main, je relevais son visage pour essuyer la larme qui a coulé. Oui, je pouvais être attentionné quand le cœur y était.

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Dès que j'avais su que j'étais enceinte, j'avais de suite réfuté l'idée de l'avortement. C'est surement à cause de mon éducation, l'avortement, c'est comme si je tuais mon bébé, même si actuellement, ce n'est pas encore un bébé, je considère que c'est pareil. Et tuer mon bébé, c'est juste inimaginable, inconcevable, et je sais que je ne m'en relèverai jamais. Je me verrais comme une meurtrière ayant tué mon enfant. J'ai bien évidemment pensé à l'adoption mais je sais que si je porte 9 mois ce bébé dans mon ventre, je ne pourrais jamais m'en séparé à la naissance, je serais trop attaché à lui, et je ne le supporterai pas non plus. C'était comme si j'étais dans un cul de sac et que j'y étais bloqué, où il n'y a pas d'issue possible.

J'étais chez Woody, même si je savais que ces paroles allaient me fendre le coeur, il fallait que j'ai des réponses. Et c'était ce qui était en train de se passer, il n'avait pas changé d'avis, il ne voulait toujours pas de cet enfant que je portais en moi. J'avais avoué à Woody que je ne me sentais pas prête à être mère, ce à quoi il avait répondu directement que si je n'étais pas prête, pourquoi le gardais ? Dans le fond, il n'avait pas tord .. Dans la situation dans laquelle nous étions, ils nous étaient impossible de garder cet enfant, financièrement nous n'en étions pas capable, on ne vivait pas sous le même toit, nous étions un couple, un couple heureux, un couple qui s'aime, mais un jeune couple, trop jeune pour avoir un bébé. Sur ce point, je ne pouvais pas affirmer le contraire. J'étais très attristé et Woody avait vu la larme coulait sur mon visage, il avait pris ma main dans la sienne, son pouce caressant la main,et avec l'autre, avait relevé mon visage en essuyant la larme qui avait coulé. « Je ne sais plus quoi faire Woody .. ». Tout ce dont j'avais besoin, c'était de lui, de sa présence, de son étreinte, de sa façon à me rassurer et à être attentionné, comme il le faisait actuellement.

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- woody & calliope -

Avec le temps, j’avais appris à connaître Calliope. Je savais qu’elle était une fille avec des morales et avorter d’un bébé, ce n’était pas dans ses intentions. On n’avait jamais réellement eu de conversation à ce sujet : tous les deux étions d’accord qu’il fallait qu’on prenne notre temps et que, si jamais ça devait arriver un jour, on aurait un bébé plus tard. Mais là, ça nous tombe dessus sans prévenir et c’est plutôt mal pris par ma personne. J’avais été clair là-dessus, je ne voulais pas d’enfant maintenant. Et ce bébé… Ce n’était qu’une erreur, une simple erreur qu’on devait rectifier avant qu’il ne soit trop tard. Mais encore une fois, Callie était une femme avec des principes et elle n’irait jamais à l’avortement, à mon plus grand damne. Je ne voulais pas la quitter, je l’aimais. Mais… On était tout simplement dans une impasse et on devait trouver une solution le plus rapidement possible.

La conversation prenait une tournure que je connaissais très bien. Elle ressemblait presque à celle qu’on a eu deux jours plus tôt quand elle m’a annoncé l’existence de ce fœtus dans son ventre. J’avais beau y penser encore et encore, ça ne me faisait rien d’imaginer qu’il ne soit plus là. Au contraire, c’était un soulagement. On aurait moins d’emmerdes, moins de disputes. Seulement, il était bel et bien là et Callie est loin de vouloir s’en débarrasser. Et je voyais bien que la situation la malmenait, elle avait le teint terni, elle avait l’air épuisée et je n’aimais pas la voir comme ça. Et en plus de ça, elle se mettait à pleurer, ce qui était loin d’arranger les choses pour moi. Elle avait besoin de moi et je préférais ne pas la repousser et lui proposer ma compagnie. « T’as besoin de te reposer… On en reparlera plus tard. Si tu veux, tu peux aller dormir dans mon lit, tu as une mine de déterrée… » Je me mis à sourire, caressant une nouvelle fois sa joue avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Je n’étais pas d’accord pour garder le bébé mais là, elle avait plus besoin de réconfort que d’une nouvelle engueulade avec moi.

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Je connaissais Woody et sa décision était prise, cet enfant, il n'en voulait pas, et il n'en voudrait ni demain, ni dans trois mois. Dans cinq ans, peut-être mais aujourd'hui, il n'était pas prêt. Si on réfléchis bien, nous étions dans la même mentalité, nous n'avions une situation financière qui ne nous permettait pas d’accueillir un enfant, et nous n'étions, ni l'un ni l'autre prêt à assumer un bébé. La seule différence étant, c'était dans mon ventre que ce bébé allait se développer, et pas dans le sien, il revenait alors à moi de prendre des décisions, puisque les siennes étaient déjà prises. Et je n'en était pas capable, je ne pouvais pas décider de la vie ou de la mort de mon bébé, juste l'idée de cette pensée me faisait des frissons dans le dos. J'aurais aimé que ce bébé ne fasse jamais irruption dans nos vies, nous étions si bien avant, nous n'avions pas vraiment de problème à proprement parlé, nous nous aimions et tout allait bien.

La crainte que j'avais de revivre la conversation que nous avions eu le jour où j'avais annoncé à Woody ma grossesse s'était confirmé. J'avais craqué, certaine parole était bien trop dure à entendre et surtout à accepter. Woody me connaissait bien, il savait que dans ces moments la, j'avais besoin de lui. Et autant que je sache, il m'aimait, c'était donc normal qu'il me propose de rester chez lui, un peu de sa compagnie ne me ferait pas de mal. Et puis ma mine d'une fille qui n'a pas dormi depuis deux jours avait sans doute jouait en ma faveur dans le fait qu'il me propose ça. Et honnêtement, j'étais épuisé et je ne me sentais pas de rentrer chez moi toute seule, et à pied. «Merci ..»Après sa proposition, il me sourit une nouvelle fois, qu'est ce que j'aimais ce sourire. Puis il déposa un baiser sur mes lèvres après m'avoir re-caressé la joue. Je rendis un petit sourire, avant de me lever. Je connaissais le chemin de sa chambre, mais j'ajouta « tu viens avec moi ?».

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- woody & calliope -

De Callie et moi, j’étais le seul qui voyait la réalité telle qu’elle était. On ne pouvait pas avoir cet enfant, pas maintenant. On avait tellement à gérer avant de pouvoir songer à concevoir un enfant. Je devais continuer de bosser, elle également. Même si elle s’en sortait plutôt bien avec son frère et sa sœur, ce n’était pas un facteur favorable pour garder ce bébé. Au contraire d’ailleurs, elle vit encore avec eux et ça serait très vite le bordel quand le bébé sera présent. Non, on devait prendre la bonne décision et pour moi elle était prise : on n’aurait pas ce bébé. Seulement, je savais qu’elle n’en avait pas la force. Peu importe ce que je dirai au final, elle a décidé de l’avoir et je ne pouvais pas l’en empêcher. Mais… Je ne sais pas encore si j’assumerai ou pas. C’est une grosse responsabilité et, j’ai beau l’aimer, c’est trop pour moi. Un gamin… Enfin, je savais qu’elle pensait la même chose que moi : ce bébé est arrivé trop tôt et était loin d’être voulu pour elle comme pour moi.

J’étais peut-être trop dur avec Calliope, c’était même une certitude. J’étais heureux avec elle, au point de lui avoir déjà dit que je l’aimais, mais je ne me sentais pas comblé. C’était pour cette raison que j’allais voir ailleurs et que je cachais à tout le monde mon côté libertin. Je ne voulais pas que ma petite-amie souffre, c’était également une certitude. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher, j’étais né comme ça. Seulement, en étant dur avec elle, par mes paroles et mes actes, elle s’était mise à pleurer. Et je n’avais pour seul réflexe de tenter de la rassurer. Bien sûr, on pouvait parler de tout ça plus tard, on avait le temps. Mais pas trop non plus, puisqu’au bout d’un certain temps, je ne pourrai plus la convaincre d’avorter, la date limite sera passée. Je lui proposais alors de dormir dans mon lit, puisqu’elle était épuisée, ça se voyait sur son visage. Toujours installée sur le canapé, elle accepta avec plaisir, ce qui ne m’étonnait même pas. Elle avait cette tendance à aimer être dans mon lit. « De rien. » Je lui faisais un petit sourire alors qu’elle se levait pour aller rejoindre ma chambre. Elle me regarda pour me demander de la suivre, ce que je faisais contre toute attente. « Oui. » Je me levais, ma main dans la sienne, quand me revint en tête l’état de ma chambre. Fringues partout et surement même préservatifs. « Attends moi là, je range un peu, c’est le bordel ! » Je lâchais alors sa main pour me réfugier dans ma chambre, prenant peine de fermer la porte derrière moi. Puis je foutais tout ce que je trouvais sur le sol sous mon lit, afin que chaque preuve d’une quelconque infidélité soit hors de vue. Une fois que le sol était nickel, je ouvrais la porte, invitant ma petite amie à me rejoindre avec un petit sourire sur les lèvres. « C'est bon, tu peux entrer. »

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Cette grossesse m'epuisait, mentalement et déjà physiquement, j'étais enceinte depuis quelque semaines déjà et j'avais l'impression de l'être depuis au moins deux mois, ce qui n'était bien évidemment pas le cas. J'étais comme prise au piège, entre ce bébé que je ne pouvais pas abandonner et mon petit ami, que j'aimais énormément, et que je risquais de perdre avec l'arrivé de ce bébé dans nos vies. À vrai dire, je ne savais même pas ce qui me rendait le plus malade, le fait que j'étais enceinte d'un homme qui n'en veut pas, ou le fait que ce bébé allait être la raison pour laquelle j'allais perdre l'amour de ma vie. C'était une décision impossible à prendre à cet instant. Je ne pouvais pas choisir, et en réalité, je n'avais pas à le faire. Pourquoi devrais-je être la seule à revoir mes positions? Sûrement parce que je savais que Woody ne le ferai pas.

J'étais exténué, et j'avais donc accepté la proposition de Woody qui était de dormir chez lui. J'aimais être chez lui, c'était un peu comme un second chez moi, en beaucoup moins bien rangé bien sur, ça ne fait aucun doute. Je lui avais demandé si il venait avec moi, il accepta tout naturellement et se leva. Il me prit la main et nous nous dirigions vers sa chambre. Il parut retissant quand nous arrivions devant la porte de sa chambre, alors qu'on s'apprêtait à rentrer, il se faufilla dedans en fermant la porte derrière lui après avoir dit que c'était le bordel et qu'il devait ranger un peu. Ça ne m'étonnait absolument pas, il n'avait jamais été du genre maniaque sur le rangement.. J'attendais devant en l'entendant s'activer à l'intérieur, il devait vraiment y avoir du bordel la dedans.. Il ouvrit la porte et m'invita à entrer, avec un sourire aux lèvres. Je répondit par un sourire, j'étais contente d'être avec lui à ce moment la. Malgré ce qui se passait entre nous en ce moment, mes sentiments restaient inchangés, je l'aimais, vraiment. Je m'avança dans sa chambre, à moitié dans l'obscurité, les volets n'étant pas entièrement ouvert. J'apprécié vraiment le fait qu'il m'est proposé de rester chez lui, vu la situation, je n'aurais pas pensé qu'il le ferait. Oubliant légèrement la situation dans laquelle j'étais et le pourquoi de la venue chez lui, je m'avança vers lui, et déposa par un doux baiser mes lèvres sur les siennes.

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Il était certain que la situation n'était pas idyllique, j'en étais conscient. Seulement je ne pouvais pas faire autrement. Je devais garder en tête que Calliope ne devait pas être au courant de mes activités extra-conjugales. Si jamais elle l'apprenait, j'étais foutu et j'étais certain de la perdre. Et malgré les apparences, je ne veux pas la perdre du tout. Je voulais la garder à mes côtés, tout le temps. Sauf que je préférerai qu'elle n'ait pas de bébé en route. Mais ça, ça ne tenait qu'à moi d'arriver à la convaincre d'interrompre cette grossesse. On n'était pas prêt, elle le disait, je le disais. Alors c'était la seule solution à prendre. Je ne sais pas encore comment je réagirais si elle m'avouait qu'elle voulait garder le bébé. Je ne suis pas certain de pouvoir assumer, c'est... trop pour moi. Mais en même temps, je l'aime et je ne veux pas la perdre. A vrai dire, je ne pourrai voir qu'au moment où ça se passera. Pas avant.

Remarquant sa fatigue sur son visage, je proposais d'oublier un moment nos problèmes et différends pour qu'elle puisse dormir chez moi. Elle en avait besoin, ça crevait les yeux. Et puis, elle ne refusait jamais quand je lui proposais de rester donc je savais qu'elle allait accepter, malgré mon avis sur la situation. Seulement, au moment d'entrer dans ma chambre, je me souvenais du bordel que c'était dedans et... valait mieux pour moi de tout ranger avant qu'elle mette un pied dedans. J'entrais alors dans la pièce, seul, et je me mettais à tout mettre sous mon lit. J'avais alors raison de tout ranger puisque je retrouvais des vêtements féminins qui n'appartenaient pas à Callie et même des emballages de préservatifs. La chance est alors avec moi aujourd'hui. Une fois le tout terminé, je réouvrais la porte pour faire entrer ma petite amie dans ma chambre, pas très éclairée par la lumière du jour. Elle s'avança alors vers moi et déposait un baiser sur mes lèvres, baiser auquel je répondais avec plaisir. Pourquoi j'étais en couple avec elle alors que j'allais voir ailleurs ? Tout simplement pour ses baisers, sa façon d'être avec moi et parce que je l'aimais. Posant mes mains sur ses hanches, je l'approchais de mon lit tout en l'embrassant. Puis, je séparais mes lèvres des siennes, gardant mon front contre le sien. « Tu veux peut-être te changer avant de dormir ? Je dois avoir quelques affaires à toi dans mon armoire.. » Je lui souriais avant de me séparer d'elle et je m'avançais jusqu'à l'armoire que j'ouvrais. « Tiens, j'avais raison, j'en ai ! »

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Cette grossesse me faisait beaucoup réfléchir, sur mon avenir, sur comment je voyais mon futur, dans quelle condition, quel serait mon travail. Dans 10 ans, mon frère et ma soeur avec lesquelles j'habitais actuellement serait surement parti et aurait fait leur vie chacun de leur côté et moi, où serais-je ? J'avais toujours réussi à vivre au jour le jour, à ne pas me poser de question sur mon avenir. Et cela me convenais parfaitement. Mais avec un bébé en route, je ne pouvais pas me permettre de penser comme ça. L'improvisation n'allait plus suffire, il fallait tout planifier, tout envisager et anticiper, ce que je ne savais absolument pas faire, du moins pas encore, et il allait falloir que j’apprenne vite. En tout cas, il y a une chose dont j'étais sur à ce moment précis pour mon avenir, c'est que je me voyais n'importe où, avec ou sans bébé, mais je m'y voyais avec Woody.

La fatigue avait eu raison de moi et Woody s'en était aperçut. Il me proposa de rester, j'accepta. Il rangea sa chambre en quatrième vitesse comme si un un tsunami était passé par là dernièrement et qu'il ne voulait pas que je vois ce massacre. Quand il ouvrit la porte et me m'invita à entrer, je m'approchais de lui et posa mes lèvres sur les siennes, doucement. Il prolongea ce baiser, en posant ses mains sur mes hanches et en m'attirant plus loin dans sa chambre. Quand le baiser fut finit, il garda son front collé au mien, je mit mes mains autour de son cou. J'aimais ces moments d'intimité avec lui, il était doux et attentionné, tout ce que j'aimais chez un homme. Sur ce côté la, il était été un père très tendre, si il avait voulu de cet enfant. Il me proposa de me changer avant de dormir, je n'étais pas contre, dormir habillé avec ses vêtements, ce n'est pas très agréable. Il pensait qu'il avait des affaires des moi dans son armoire, ce qui était plus que probable, vu le nombre de fois où j'avais dormi ici. « Merci, je suis sur qu'un tiers de ma garde robe se trouve ici », j'esquissa un sourire. Il me donna un débardeur et un petit short. Je me déshabilla devant lui, après tout, il m'avait déjà vu nu, ce n'était pas une première et je n'étais absolument pas pudique.

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- woody & calliope -

Pendant mon temps de réflexion, j’avais pensé à toutes les possibilités. Si on gardait le bébé, on serait, Callie et moi, très malheureux. Je le savais d’avance. Notre couple n’avait pas encore la force nécessaire pour accueillir un bébé alors son arrivée ne nous rendra que plus triste en sachant que l’avenir qu’on avait imaginé pour nous deux n’a pas pu être possible à cause de son arrivée. Et puis, on ne sait même pas si notre couple est fait pour durer. Pour l’instant, on vit principalement au jour le jour donc pas de question d’avenir. Mais… Oui, ce bébé remettait tout en question. Je ne veux pas avoir de regrets et ce dernier allait m’en apporter beaucoup, j’en étais certain. Il fallait maintenant que Calliope s’en rende compte pour être du même avis que moi pour interrompre cette grossesse.

Ayant proposé à Calliope de dormir avec moi, il fallait que je range ma chambre qui était en gros bazar. En effet, quand je suis rentré dans la pièce après avoir pris soin de fermer ma porte pour pas que ma petite amie la voie, je me suis rendu compte que c’était un tsunami qui était passé dans ma chambre. Avec énergie et rapidité, j’ai tout mis sous mon lit ou dans la poubelle. J’ai vérifié une dernière fois que rien ne pourrait m’accuser de tromperie et j’ai enfin ouvert la porte à ma copine, l’invitant alors à me rejoindre dans cette pièce laissée dans la pénombre. Elle s’était alors approchée de moi, déposant ses lèvres sur les miennes. J’aimais ce contact, vraiment. Je la gardais près de moi, répondant à ce baiser. Puis l’approchant de mon lit, l’idée qu’elle veuille se changer me vint en tête. Je me séparais d’elle pour chercher dans l’armoire quelques affaires à elle et, sans surprise, j’en trouvais quelques unes. Sans pudeur, elle se changea devant moi, ce qui me fit sourire. Pour l’instant, on ne voyait encore aucune présence du bébé et j’aimais ça. Quand je la voyais ainsi, elle restait ma petite amie, pas enceinte. « Un tiers ? Je dirais la moitié moi ! » Je me mis à rire. Mine de rien, elle en avait cumulé des affaires ici. Une fois qu’elle a terminé de se mettre à l’aise, je m’approchais une nouvelle fois d’elle. « J’arrive, installe-toi en attendant. » Je quittais alors la pièce pour aller dans la salle de bains où je me mettais un peu d’eau sur le visage. Je me déshabillais ensuite pour garder uniquement mon boxer. Puis je retournais dans ma chambre où se trouvait Calliope.

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J'avais toujours pensé qu'avoir un enfant serait le plus beau moment de ma vie, entre autre, qu'importe mon âge, qu'importe ma situation financière, qu'importe avec qui je serais, amoureuse ou pas, je pensé que l'amour que je porterais à ce bébé me permettrais de tout gérer et de passer outre tout ces désagrément. Ce que je n'avais pas envisagé c'est qu'en ayant ce bébé, j'allais perdre l'homme que j'aimais plus que tout, celui avec qui je me sentais bien, dont les bras me rassurer et qui me protéger de tout. Je me rendais compte que ce bébé menacer notre couple, mais l'idée d'avorter me rendez folle, dans ma tête, si j'avorter, je tuais mon bébé, je ne pense pas qu'un femme qui a cette image de l'avortement puisse se relever de ça. Et puis si dans 5 ans, je ne suis plus avec Woody ? J'aurais mis fin à la vie de mon bébé, pour rien ? Je ne préférais pas y penser.

Je chasser ces idées de ma tête et comme je le faisais souvent, profité du moment présent. Après avoir embrassé Woody, il me donna des affaires à moi pour que je puisse me mettre à l'aise pour dormir, c'était toujours plus agréable de dormir dans une tenue plus souple. Je me déshabilla devant lui puis enfila mes affaires, il y avait tant d'affaire à moi ici, c'était un peu comme une seconde maison, à chaque fois que j'étais venu, j'y avais laissé sans m'en rendre compte un tee-shirt, un pull, un jeans, un short, bref, il y avait énormément de moi chez Woody. Je me mis à rire quand il m'assura qu'il n'y avait pas un tiers de mes affaires mais plutôt la moitié, ce qui n'était pas totalement faux. Il s'approcha une nouvelle fois de moi, puis quitta la pièce pour aller se rafraîchir dans la salle de bain. Je m'installa alors sur son lit, sortit mon portable de la poche de ma veste pour voir si je n'avais pas des nouvelles d'Hales et de Noeh, après tout, je ne les avais pas vu de la journée, et malgré qu'ils soient en âge de s'occuper d'eux tout, j'aimais savoir qu'ils allaient bien. N'ayant pas de nouvelle, j'envoya un message à chacun. Je posa mon portable sur la table qui se trouvait à côté de moi, puis Woody réapparu sur le pas de porte, en boxer, je lui adressa un sourire.

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- woody & calliope -

Je n’arrivais pas à envisager être père dans quelques mois. C’était quelque chose d’impossible pour moi. J’aimais trop ma liberté, ma façon de vivre actuelle qu’avoir un bébé gâcherait tout. Surtout entre moi et Calliope. Je pense que si on gardait le bébé, il n’y aura plus de nous… Je ne peux pas lui expliquer ce que je ressens puisque c’est encore confus dans ma tête, et c’est aussi surtout qu’une impression. Mais ouais, si jamais on reste ensemble avec ce bébé, je la perdrais à coup sûr. Mes sentiments pour elle étant forts, je ne voulais pas en arriver là. Et le seul moyen, c’était de laisser ce bébé partir de nos vies et prétendre qu’il n’avait jamais existé. Surtout que je n’avais aucun lien avec lui, je ne me sentais pas l’aimer comme tout parent devrait faire. Je ne voyais principalement comme un problème à régler au plus vite.

J’avais donné des vêtements à Calliope pour qu’elle puisse se changer. Une fois que ça fut fait, je l’embrassais avant de quitter la pièce. La salle de bains, c’était mon endroit préféré. J’avais tout à portée de main : la douche, le lavabo avec tout pour me rendre le plus sexy possible, les préservatifs de stock. Oui, j’en avais quand même dans ma chambre, à portée de main quand j’étais en pleine action avec une fille. Il faut toujours un préservatif à portée de main. Je m’étais déshabillé, restant en boxer et je m’étais passé un coup d’eau sur le visage. Un coup de serviette et j’étais de retour dans la chambre où ma petite amie m’attendait sur le lit. Son portable était à côté d’elle. J’avais fait exprès de laisser le mien dans ma poche de jeans, ainsi je ne serai pas dérangé par quiconque. Je souriais en retour à Callie avant de m’installer sur le lit, à ma place. « Qu’est-ce que tu as à sourire ? » J’aurai pensé que, vu la fatigue qu’elle avait, elle serait déjà assoupie. Mais non, elle était là, à me sourire. Je me glissais alors sous la couverture, ne cessant de la regarder en attendant une réponse.

Citation :

J'pensais que quand on attendait un enfant, tout changé et on se sentait près à l’accueillir, mais pour ma part, c'était tout l'inverse J'avais peur d'être une mauvaise mère, de ne pas savoir le consoler quand il pleurera, de ne pas bien le nourrir, de ne pas l'aimer suffisamment, de ne pas bien l'éduquer. Toute ces suppositions me hantaient, je me sentais faible face au rôle le plus important chez une mère, être une bonne mère. Bien sur, quand je dis ça, j'exclus Woody, car je sais qu'il n'assumera pas cet enfant. Je ne me fait pas d'illusion, il n'est pas prêt, et ne veux tout simplement pas de cet enfant.

J'étais installé sur le lit de Woody, à la place que je prenais d'habitude quand je venais chez lui. Pendant qu'il se changeai et qu'il se rafraîchissais, j'avais envoyé un message un mon frère et à ma soeur pour avoir des nouvelles, et leur dire que je ne passerais pas la nuit à l'appart. Au fond, je crois être la seule à se soucier d'eux, et que ça n'est pas réciproque, en ce moment, et surtout depuis que nos parents sont partis, ils ont beaucoup grandis et vivent leur vie comme bon leur semble. C'est pas plus mal, ils acquièrent leurs indépendances sans que personne ne puisse les bousculés. Quand Woody été réapparu, je lui avait souris. Il sembla surpris car quand il s’approcha du lit, il me demanda pour ce sourire sur mes lèvres. A vrai dire, il n'y avait pas vraiment d'explication, ma joie de vivre avait repris le dessus et je profité de l'instant présent. Je m'était moi-même surprise à ne pas m'être endormi avant qu'il soit revenu de la salle de bain, vu à quel point j'étais fatigué. « Rien de spécial, malgré tout ce qui se passe entre nous, je suis heureuse d'être ici avec toi ». Et c'était véridique, en dépit du petit bout de nous deux qui poussait en moi et qui n'était pas forcément désiré aujourd'hui, je n'étais ni triste, ni folle de joie, juste posé et paisible, comme à mon habitude à vrai dire.

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- woody & calliope -

Je savais que Calliope avait peur de ce qui se passerait par la suite, l’arrivée du bébé et tout. Je le savais et c’était aussi pour cette raison que j’avais pris ma position sur l’avortement de ce fœtus. On était loin d’être prêt, elle comme moi. Et je ne voyais pas l’intérêt de le garder dans ce cas précis. Elle, elle l’aimait déjà, sinon elle ne se prendrait pas autant la tête à vouloir me convaincre de le garder. Il en était seulement hors de question. Je ne savais pas encore si j’assumerai ou pas… Bien que je penche sur le fait de ne rien assumer. Tout aurait été plus simple si elle avait été volage comme moi et qu’elle ne savait pas qui était le père. Ainsi, il y aurait eu ce doute et je n’aurai rien eu à assumer. Mais là, je savais qu’elle m’aimait plus que tout et qu’elle m’était fidèle, et donc que ce bébé était le mien.

Revenu dans la chambre, Calliope était installée à sa place, allongée et s’était mise de façon confortable. J’avais tout de suite repéré son sourire quand je suis entré dans la pièce. Malgré la pénombre installée, j’avais l’habitude de voir selon cette luminosité et j’avais très bien l’œil. Je lui avais alors demandé pourquoi elle souriait. Elle rappelait alors en quelque sorte la situation, mais j’en faisais abstraction. Elle était heureuse d’être à mes côtés, de dormir avec moi et j’en étais ravi. Je voulais juste qu’on évite de parler du bébé, sauf pour qu’elle me dise qu’elle est dans mon sens et qu’elle veut avorter. « Allez, repose-toi, tu as besoin de dormir. » Je lui souriais avant de me caler bien dans mon oreiller, regardant le plafond. Les pensées avaient encore envahi mon esprit mais je me devais de les chasser. Calliope était là et, si les prochains jours on continuera de s’engueuler, valait mieux profiter de l’instant présent.

Citation :

Seule, c'est ce que en quoi peur de me retrouver une fois que le bébé sera là. Si Woody ne l'assumait pas, notre couple ne serait plus rien, juste un souvenir d'une belle époque que ce bébé me rappellera en permanence. Bien sur, j'aurais toujours mes amies, Muse, Dawson, et puis mon frère et ma soeur, mais sans l'absence de Woody créera un manque impossible à combler. Je le savais, je l'aimais plus que tout et sans lui, pour l'instant, je ne me sentais pas à la hauteur.

Après être passé à la salle de bain, Woody était venu se placé dans son lit, à côté de moi. Je lui souriais et il se demandait le pourquoi de se sourire, je lui avait répondu que malgré tout, malgré la situation, j'était heureuse d'être ici avec lui. Cette situation faisait bien évidemment référence au fait que je sois enceinte et qu'il ne veuille pas de ce bébé, pas plus que je n'en voulais, mais en tant que (future)mère, je n'abandonnerais pas mon bébé. Ma phrase lui avait surement rappelé ma grossesse et la situation délicate dans laquelle il était. Cette situation le chamboulait lui aussi, il se posait des questions, retournait le problème dans tout les sens mais sans jamais trouvé une alternative à ce qu'il pensait, que le mieux pour moi, pour lui, pour nous, serait que j'avorte de ce bébé, ce qui était une idée qui m'étais inconcevable. Et il n'avait surement pas envie de parler de ça maintenant, et moi non plus, c'est pour ça qu'il me répondit de me reposer car j'en avais besoin. Il s'installa confortablement sur son oreiller, regardant le plafond. Je me mit sur le coté, en sa direction, je le regarda quelque instant puis ferma les yeux et m'endormis rapidement.

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- woody & calliope -

La situation actuelle était trop tordue pour que je puisse m’endormir aussi facilement que Calliope. Elle était épuisée donc je comprenais pourquoi elle s’était assoupie de cette façon. Et je comprenais également pourquoi elle avait peu dormi ces derniers jours. Avoir un bébé, choisir ce qu’on va faire de lui, c’était compliqué. Bien que pour moi c’était simple, on devait s’en débarrasser, pour Callie c’était différent. Elle se posait certes des questions quant à son avenir de mère mais elle ne pouvait pas, n’avait pas la force de mettre un terme à cette grossesse. Je ne savais pas ce qu’il allait advenir de nous en cette perspective puisque je ne voulais pas ce bébé. C’était peut-être le nôtre, et j’étais amoureux mais… Pas au point de garder un bébé que je ne veux pas.

Elle s’était endormie en me regardant, un petit sourire aux lèvres. J’avais passé du temps à regarder le plafond, n’arrivant pas à trouver le sommeil. Quelques fois, je la regardais, paisible, en train de récupérer le sommeil qu’elle avait perdu ces deux derniers jours. Après une heure à cogiter, j’avais finalement rejoint les bras de Morphée. La nuit se passait à une vitesse telle que je n’avais pas vu le temps passer. Enfin, le lendemain, quand j’ai ouvert les yeux, il était déjà 11h30 passé. Faut dire, j’avais l’habitude d’apprécier dormir avec Calliope, puisque son odeur m’apaisait. Et elle aussi également puisqu’elle était encore assoupie dans mon lit, dans mes bras. Mon visage se trouvait dans ses cheveux tandis que mon bras l’avait encerclé pour trouver sa main. Afin d’émerger convenablement, je me détachais doucement d’elle pour sortir du lit. Je sortais doucement de la chambre pour aller dans la salle de bains me rafraichir un coup. Je passais dans la cuisine pour lancer une cafetière du breuvage magique du matin. J’avais besoin de ma tasse avant de faire quoique ce soit. Puis, dans ma lancée, je préparais le petit déjeuner que je plaçais sur ma table basse, histoire que tout soit près pour le réveil de Callie. Malgré mes défauts, j’arrivais à trouver le temps d’être un tant soi peu attentionné.

Citation :

Depuis une semaine, mes nuits étaient plus qu'agité, je dormais mal, et que quelque heures par nuit, 3 ou 4, pas plus. Et même parfois, c'est des nuits blanches que je passais. Pourtant j'étais une grande dormeuse dans l'âme, il m'arrivait de dormir 12 heures par nuit, sans raison apparente. Mais cette nuit là, j'avais véritablement bien dormi. Pourtant, ma situation n'avait pas beaucoup évolué depuis la nuit dernière mais il faut dire que j'avais toujours bien dormi chez Woody, c'était un peu comme chez moi, mais en mieux, parce qu'il était là. Et puis dormir dans les bras de la personne qu'on aime, il n'y a rien de mieux, malgré tout.

C'est ainsi que Calliope s'était réveillé, elle ne savait pas qu'elle heure qu'il était mais elle était reposé, elle avait repris des forces, elle se sentait beaucoup mieux que la veille. Woody semblait aussi s'être réveillé. Il se détacha de moi, de la position que nous avions pris pour dormir, dans les bras l'un de l'autre. Elle sortit doucement du lit alors que j'avais encore les yeux encore fermé, émergent tout doucement. Je me réveilla doucement, je pris le temps d'étirer chacun de mes membres, comme à mon habitude. J’entendis le bruit de la machine à café de mettre en route, puis Woody qui "bricolait" dans la cuisine, je me demandais ce qu'il faisait. Je pris mon portable, regardant si j'avais un message de Noeh et d'Hales, m'assurant que tout aller bien, mais rien. Je commençais à m’inquiéter, bien que ce ne soit pas la première fois que j'étais sans nouvelle. J'allais surement les retrouver à l'appartement en rentrer chez moi. Je sortis du lit à mon tour. Je fut surprise de voir que Woody m'avait préparé un petit déjeuner qui m'attendait sur sa table basse. Je me surpris à ne pas avoir de nausée matinale ce matin, j'en avais tout les jours, les jours passés. Je m'avança vers Woody en souriant et un petit « bonjour toi » sortit de ma bouche.

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- woody & calliope -

Ca faisait plusieurs jours que je n’avais pas dormi avec Calliope alors la retrouver dans mon lit cette nuit m’avait fait du bien. Même si la situation actuelle n’avait pas évolué – je gardais mon avis sur cette grossesse et il ne changerait pas – on avait tous les deux bien dormi. Enfin, je le supposais du moins. Une nuit entière où on a pu profiter de la présence de l’autre sans pour autant se prendre la tête sur la présence de ce bébé et ce qu’on a envie d’en faire. Callie a bien compris mon point de vue depuis le temps alors je ne pense pas que ça soit judicieux de ma part d’en rajouter une couche, sauf si je veux vraiment la faire se sentir mal. Seulement, ce n’est pas mon but donc je ferme ma gueule… du moins pour l’instant.

Toujours en boxer, je m’étais dirigé vers la salle de bains dans un premier temps pour rafraichir mon visage d’un peu d’eau fraiche puis je m’étais attelé en cuisine. La machine à café étant mise en route, je m’étais ensuite mis à préparer le petit déjeuner pour Callie pour qu’elle ait la surprise à son réveil. Donc j’avais mis un verre de jus d’orange, des tartines toastées avec le beurre à côté, une banane et une pomme sur un plateau que j’avais posé sur la table basse. Il ne manquait plus que le café qui était seulement terminé d’être coulé dans la cafetière. Je m’en servais une tasse et j’en avais posé une deuxième sur la petite table au moment où Calliope sortait de ma chambre, sûrement réveillée par le boucan que je venais de faire. Faut dire, je ne suis pas doué pour aller dans la discrétion. Elle s’approcha de moi, sourire aux lèvres en me disant bonjour. « Bonjour toi » que je lui répondais avant de déposer un baiser sur ses lèvres en guise de vrai bonjour. « Petit déjeuner servi comme tu peux le voir. »

Citation :

Cette nuit m'avait été d'un grand remède, j'avais très bien dormi. Cela venait surement du fait que j'avais dormi dans les bras de Woody, je ne pouvais pas rêver mieux. Je ne savais pas ce que j'allais faire aujourd'hui, c'était dimanche, donc je ne travaillais pas et je n'avais rien de prévue, appart rangée l'appartement peut-être, mais ça pouvait attendre. Je ne savais pas non plus ce que Woody avait prévu, mais je savais que si on passait la journée ensemble, on allait forcement parler du bébé à un moment où à un autre, ce qui créerait forcément une dispute et des tensions car cette nuit de sommeil ne m'avait pas fait changée d'avis, et u côté de Woody, c'était surement pareil.

J'avais été réveillé par les bruits qu'avait fait Woody dès qu'il s'était réveillé, lorsqu'il était sortis du lit, et qu'il allait allumé la cafetière, mais après tout, il était déjà 11h30, il était plus que l'heure de se lever. Après avoir allumer mon téléphone pour voir si j'avais des nouvelles de mon frère et ma soeur, je me leva et me dirigea vers la cuisine. Woody était toujours en boxer, une tasse café à la main. Je vis sur la table basse qu'un plateau avec un petit déjeuner m'attendait, comme quoi Woody pouvait être très attentionné parfois, j'en avais jamais douté mais ces temps ci ça se faisait plutôt rare. Je m'avançais vers lui en souriant avant de lui dire "bonjour toi", il me répondit la même chose avant de déposer un baiser sur mes lèvres, en guise de vrai bonjour. Puis il ajouta « Petit déjeuner servi comme tu peux le voir. ». Je tourna la tête pour voir ce que Woody avait pris la peine de préparer puis'accentua mon sourire avant de lui répondre « c'est vraiment adorable, merci » ,j'appréciais vraiment que Woody est fait ça pour moi, pour l'en remercier, je déposa mes lèvres sur les siennes, passant mes mains derrière sa nuque.

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- woody & calliope -

J’avais mis du temps à m’endormir mais j’y étais finalement arrivé. Après tout, avec Calliope à mes côtés, c’était plus simple. Bien que la situation entre nous soit tendue avec le bébé et tout, j’aimais sa présence, c’était indéniable. Je m’étais réveillé tout proche d’elle, comme si rien n’avait changé entre nous. Je savais qu’il ne fallait pas se faire d’illusion, qu’elle garderait ce bébé quoiqu’il en coûte et que sûrement ça mènerait notre couple à sa perte. Donc valait mieux profiter de l’instant présent, sans s’occuper de ce bébé, tant qu’il est encore temps. Enfin, en profiter à petite dose puisque, si on reste trop longtemps ensemble, on reviendra sur ce sujet et ça gâchera tout. Il faut en parler oui, mais je ne pense pas qu’on soit encore prêt pour ça. Trop tôt on va dire.

Je m’étais attelé à la préparation du petit déjeuner. Ça pouvait m’arriver d’être sympa et attentionné pour Calliope, la preuve ce matin. J’ai fait un plateau plutôt garni avec différentes choses selon ce qu’elle veut pour ses envies. Bien que je ne m’étais pas renseigné sur la question, je savais très bien que les femmes enceintes avaient des envies bien particulières pendant leurs grossesses. C’était une chose que j’aurai du mal à vivre ça aussi. Donc il était préférable d’éviter la question tant qu’on pouvait. Elle s’était à présent levée et m’avait rejoint dans le salon où se trouvait son petit déjeuner. Elle avait le sourire aux lèvres et je remarquais qu’elle avait passé une bonne nuit en ma compagnie. Elle n’avait plus trop de traits de fatigue visibles, c’était déjà ça. Elle me laissa l’embrasser et regarda ce que je lui avais préparé, la faisant encore plus sourire. Et pour me remercier, en plus de paroles, elle se mit à m’embrasser, passant ses mains dans ma nuque. Je posais doucement mes mains sur ses hanches après avoir posé ma tasse sur la table basse. « De rien » J’adorais vraiment ce genre de remerciement.

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