(CALLIOPE) IT'S HARD TO SEE THIS STRAIGHT

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Cette nuit ne m'avait pas apporté de réponses, mais au moins, j'étais reposé, en forme et prête à affronter une nouvelle journée pleine de surprise. Non pas que j'avais besoin de changement ou quoi que se soit d’excitant pour faire passer mes journées, mais je me sentais bien, j'avais dormi dans les bras de celui que j'aimais, je ne pouvais rien demander de plus à l'heure actuelle. Quand il le voulait, Woody pouvait être quelqu'un de vraiment adorable et très attentionné, c'est dans ces moments là que j'étais vraiment heureuse de l'avoir, il me faisait me sentir aimé et je l'aimais en retour mais ces moments n'était pas toujours présent..

Mais aujourd'hui, c'était le cas, dès lors qu'il s'était levé, il m'avait préparé un petit déjeuner, c'était peut-être un moyen de me dire, je ne veux pas de cet enfant, mais je t'aime quand même. Quelque soit la raison qui l'ait poussé à être tant attentionné ce matin, je m'en fichais, il l'avait fait et c'était l'essentiel. Je m'étais approché de lui en lui disant bonjour, puis il avait déposa un doux baiser sur mes lèvres. Je le remercia ensuite pour le petit déjeuner avec plein de bonne chose qu'il m'avait préparé. Je déposa ensuite mes lèvres sur les siennes, passa mes mains derrière sa nuque pour lui donner un baiser plus passionné. Je déposa mon front contre le sien pour rester près de lui et de la chaleur de son corps. Il déposa ses mains sur mes hanches puis un "de rien" sortit de sa bouche. Je lui souria puis lui caressa la nuque avant de m'éloigner d'un petit pas de lui. A vrai dire, j'avais énormément faim, et puis il n'avait pas préparé ce petit déjeuner pour rien.

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- woody & calliope -

Je ne savais pas trop où en était notre relation aujourd’hui. Elle était ma copine, je l’aimais malgré le peu de preuves que je lui faisais. Seulement, je ne pouvais pas accepter cette grossesse et je savais qu’elle ne pouvait pas y mettre un terme. Autrement dit, on était littéralement dans une impasse. Mais pourtant, la rupture n’était pas encore envisagée. Je ne voulais pas la quitter. Je veux juste qu’elle se mette dans ma position et qu’elle accepte de se débarrasser de ce bébé qui est à l’évidence de trop. De plus, ça nous éviterait de nous engueuler à chaque fois qu’on se voit, pour le peu qu’on se voit. Elle l’avait bien remarqué ces derniers jours que je n’étais pas le petit ami parfait, mais elle n’avait cependant pas décidé de mettre un terme à ce qu’on avait.

Aujourd’hui, pour éviter une nouvelle fois une confrontation qui finira en dispute et la fuite d’un de nous deux, j’avais fait l’effort de lui préparer un petit déjeuner équilibré qui est forcément bon pour le bébé. Enfin, je crois. Le café, il me semble que ça ne l’est pas. Mais tant pis. Après tout, je ne suis pas fait pour être père pour le moment et je n’ai pas l’intention de le devenir de sitôt. Après un échange de baisers, elle se décida enfin à se mettre sur le canapé pour déguster ce que je lui avais préparé. Je m’étais installé à ses côtés, ma tasse encore dans la main. J’en buvais quelques gorgées de temps en temps tout en la regardant. « Puisque tu manges, c’est que c’est pas si mauvais non ? » Je me mis doucement à rire, me rendant compte qu’elle avait une faim de loup vu la vitesse à laquelle elle dévorait tout.

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En réalité j'avais peur, j'avais peur de cette grossesse, je n'étais pas prête à prendre des responsabilités, je profitais de ma jeunesse autant que je le pouvais tant qu'il en était encore possible et cette grossesse m'obliger à me projeter dans un univers que je n'étais pas prête à affronter, être mère, élever un enfant, lui donner tout son amour, tout son temps. J'étais vraiment pas prête à affronter ça, surtout toute seule, car Woody ne serait pas à mes côtés dans ses moments, il me l'avait bien fait comprendre. J'aimerais qu'il revienne sur ces positions mais il ne le fera pas. C'est pour ça que pour l'instant, chaque seconde passé à ses côtés me réjouit, il est encore là et c'est l'essentiel.

Pour parer à son absence de présence ces derniers jours, Woody m'avait préparé mon petit déjeuner que j'avais découvert en me levant, un petit déjeuner bien équilibrer, tout ce qu'il faut pour le bien du bébé, j'aurais pu croire qu'au contraire il ne ferait rien pour aider ce bébé à bien se porter mais il pensait peut-être d'abord à mon bien être, mais malheureusement pour lui, ce qui est bon pour moi, et bon pour le bébé, sauf le café peut-être.. Après l'avoir embrassé pour le remercier de ce geste, mon ventre pris le contrôle et je m'assis sur le canapé pour déguster ce petit-déjeuner, je mourais de faim, j'aurais pu manger n'importe quoi. En quelque minutes, j'avais presque tout manger, quelle goinfre. « C'est très bon, merci encore. » Une fois finit, je posa ma tête sur l'épaule de Woody qui se trouvait à côté de moi, il allait falloir que je parte mais je n'en avais pas vraiment envie. Mais je savais que si je restais, on allait forcément s'engueuler à propos du bébé, donc il fallait mieux ne pas que ça arrive.

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- woody & calliope -

Un tas de questions, peu de réponses. Faut croire que c’est une habitude dans toutes les interrogations de la vie. Les réponses se font rares quand on en a le plus besoin. Mais après tout c’est la vie non ? Enfin, je ne suis pas très fan de ce genre de système. J’aime avoir des réponses à mes questions dans les plus brefs délais. Je savais que pour Calliope et moi, ça n’allait pas être simple. A vrai dire, c’était la seule certitude que j’avais en ce moment. Il était clair qu’on était en désaccord mais qu’on ne voulait pas rompre notre relation. Mine de rien, je tenais à elle, je tenais énormément à elle. Seulement, je ne savais pas si je pouvais assumer la venue d’un enfant, qu’il soit de Callie ou non. C’était surement pour cette raison que je profitais d’elle au maximum avant que le point de non-retour soit franchi.

Je dois avouer que je me débrouille pas mal aux fourneaux. La preuve, j’ai réussi à faire un petit déjeuner convenable à ma petite amie. Un petit déjeuner équilibré et parfait pour une femme enceinte. J’avais beau ne pas accepter cette grossesse, je ne voulais pas qu’il arrive quoique ce soit à Calliope. Dans cette optique, je pense qu’il est préférable de se mettre le bébé en allié. Elle s’était installée sur le canapé et avait mangé tout ce que je lui avais préparé avec envie, ça faisait plaisir à voir en tout cas. Je buvais tranquillement mon café quand elle a terminé. Elle n’hésita pas à me remercier, ce qui me fit sourire, je dois l’avouer. « C'est pas grand chose tu sais... et de rien, encore. » Puis elle posa sa tête sur mon épaule et je passais mon bras derrière elle pour l’entourer. Je finissais ma tasse, que je posais sur la table basse avant de porter mon attention sur ma petite amie. « T’as des trucs de prévus aujourd’hui ? » Je la regardais, enfin je regardais ses lèvres. J’y déposais doucement les miennes dans un baiser doux et affectueux.

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